Aristote et l'argent, ristote
Aristote et l’argent, Arnaud Berthoud
II. Économie domestique et chrématistique
Présentation du texte
Le passage qu’Aristote consacré à la monnaie dans le premier livre de la Politique, qui est la science du maître de maison dans l’usage de la propriété.
Aristote, au cours de son développement, se demande si l’art d’acquérir la propriété est identique à l’économie domestique ou si elle en constitue seulement une partie.
Cet art d’acquérir des …afficher plus de contenu…
Aristote fait jouer un nouveau syllogisme dont les termes ne concernent pas le rapport de l’art et de l’instrument mais le rapport de l’art et du produit. Sa conclusion enlève tout mystère au fait de l’illimitation de la richesse. Si la richesse est illimitée, cela vient simplement de ce qu’elle est produite scientifiquement. De cette manière, Aristote reconduit la question de la richesse chrématistique vers la question de l’existence de cette science poétique au sein de la cité. C’est le second moment du développement. Il concerne uniquement cette science ou cet art. Quel est précisément, c’est-à-dire qu’elle est sa fin ? Est-ce une fin relative et dans ce cas qu’elle est la fin absolue à laquelle elle s’ordonne ? Est-ce une …afficher plus de contenu…
L’imitation de la règle n’est l’uniformisation sur un modele que du point de vue de l’éducateur et de la communauté. Pour l’individu, elle n’est qu’une inspiration. C’est pourquoi chez Aristote la lise des quelques grandes vertus encore abstraites ou formelles dans lesquelles la cité trouve son unité et sa pérennité se démultiplie en autant de vertus particulières et concrètes qu’il a de situations individuelles. C’est de cette manière que chaque homme dans son action est vraiment sujet d’une définition qu’il reprend et développe sans jamais que sa pensée soit séparée d’elle-même en différent toujours de son repos…
Il faut ici éviter une erreur. L’infini dans l’art n’affecte en tant que tel ni le