Arme à feu
Abolition du registre des armes à feu
Le 15 février 2012 à la Chambre des Communes à Ottawa, une toute nouvelle loi a été votée pour l'ensemble du Canada. Cette loi vise à abolir l'obligation d'enregistrer les armes à feu qui ne sont pas interdites par la loi, ce qui provoque la colère de plusieurs citoyens canadiens. Ce projet a été déposé en juin 2011, puis a subi une seconde lecture en novembre 2011 pour finalement être voté ce mois-ci. De plus, le gouvernement conservateur a voté en faveur d'une motion qui limitant les débats en Chambre par rapport à cette loi. Cette motion a été approuvée le 31 janvier 2012 à 150 contre 132.
Afin de célèbrer la victoire en lien avec l'abolition de l'enregistrement du registre des armes à feu au Canada, les conservateurs auraient prévus une fête la journée même du vote final, soit mercredi le 15 février 2012, en soirée ce qui soulève de l'indignation de la part des opposants.
Le gouvernement du Québec a tenté une requête auprès des Conservateurs afin de recupérer les données du registre. Il s'est toutefois heurté à un refus net de la part des Consevateurs qui ont fermement l'intention de détruire toutes les données du registre afin qu'elles ne puissent être transférées aux provinces qui souhaiteraient créer leur propre registre. Le Québec devra donc repartir à zéro pour la création d'un registre provincial, ce qui occasionnera d'autres frais pour les contribuables qui ont déjà payé plus d'un millard de dollars pour le défunt registre fédéral, en 2006.
Selon le ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, l'ancien registre était inutile, inefficace et très coûteux. De plus, il soutient que l'ancienne mesure n'aurait pas contribué à faire diminuer la criminalité au Canada. Il souligne que le drame de la Polytechnique aurait été commis avec une arme enregistrée.
De l'autre côté de la médaille, la sénatrice Sharon Carstairs spécifie que l'abolition du registre des armes