Arret nicolo

318 mots 2 pages
La supériorité des traités sur les lois a longtemps été un problème entre le conseil d’Etat et le conseil constitutionnel.
M. Nicolo conteste, dans cette affaire, l’élection des représentants de France à l’Assemblée des communautés européennes sur le fondement de l’incompatibilité de la loi du 7 juillet 1977 avec l’article 227-1 du traité de Rome. Il saisit donc le juge administratif. Pour dénouer se problème, le conseil d’Etat se constitue en assemblée.
Cet arrêt soulève une question, le conseil d’Etat peut tout à fait maintenir la jurisprudence de l’arrêt syndicat général semoule de France ou alors fait un revirement de jurisprudence. De cette manière, il se rallie au point de vue déjà établie par le conseil constitutionnel lors de la loi du 15 janvier 1975 sur l’Interruption Volontaire de Grossesse ; ainsi que de la cour de cassation avec son arrêt du 24 mai 1975 : société des cafés Jacques Vabres.
De part son arrêt constitutif de la jurisprudence semoule de France, le conseil d’Etat refuse de se prononcé quand à la supériorité d’un traité sur une loi postérieur contraire, il jugeait que cela revenait à se prononcer sur la constitutionnalité d’une loi. Cependant, en rejetant la demande de M. Nicolo, le conseil d’Etat va se prononcer sur le problème de la supériorité d’un traité sur une loi postérieure contraire.
Ainsi, pendant plus de 20 ans, le conseil d’état à refuser de changer sa position sur le problème de la supériorité des traités sur les lois (I) il aura fallu attendre l’arrêt Nicolo pour avoir enfin un revirement de jurisprudence (II). I) Une position maintenue pendant plus de 20 ans : A) Une volonté de ne pas se prononcer : B) Contradiction au sein des institutions juridiques françaises : II) Un revirement de jurisprudence : A) Une règle juridique nationale énoncée : B) Des nouvelles responsabilités apportées

en relation

  • Niquetamerelapute
    617 mots | 3 pages
  • Exemple de cas pratique corrigé, droit des affaires
    2222 mots | 9 pages
  • ADMR
    1509 mots | 7 pages
  • Fiche d'arrêt perruche
    363 mots | 2 pages
  • Commentaire groupé décision garde à vue 1 et 2
    2477 mots | 10 pages
  • Ommentaire d'arrêt du ce société tropic travaux signalisation
    2135 mots | 9 pages
  • Institutin juridique: histoire des pays féodaux
    1199 mots | 5 pages
  • Niro
    665 mots | 3 pages
  • Commentaire 8 juillet 2010
    2469 mots | 10 pages
  • Les quasi-contrats-contrats
    2628 mots | 11 pages
  • Arrêt cour de cassation 2ème 12 mai 2011
    642 mots | 3 pages
  • les remèdes des vices cachés: Commentaire d’arrêt 1ere chambre civile de la Cour de cassation le 26 septembre 2012
    1975 mots | 8 pages
  • Séance n 2
    1275 mots | 6 pages
  • Commentaire: arret de c. cass. de 29 juin 2010
    1761 mots | 8 pages
  • La théorie de l'imprévision, droit administratif
    2297 mots | 10 pages