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La bataille se déroule donc à Yorktown, colonie de Virginie assiégée depuis plusieurs semaines. D'un côté, on trouve 8 000 Britanniques commandés par Lord Charles Cornwallis et de l'autre 9 000 insurgés américains, les volontaires de La Fayette, menés par le colonel Armand marquis de la Rouërie et George Washington, ainsi que les 6 000 hommes du corps expéditionnaire français. (11 000 Français au total).
La flotte française assure le blocus du port de Yorktown empêchant tout ravitaillement des Britanniques par la mer, tandis que les troupes terrestres franco-américaines encerclent la ville.
Après avoir pris les redoutes et bastions qui devaient la défendre, l'armée franco-américaine assiège la ville. Lord Cornwallis se rend. Prétendant être malade, il envoie un de ses subordonnés remettre son épée aux vainqueurs. À Londres, la défaite provoqua le renvoi du cabinet de Lord North, qui fut remplacé par des whigs favorables à la paix.
Cette victoire est surtout connue par ses conséquences politiques et internationales, ce qui occulte bien d'autres aspects de la bataille. Elle restera un modèle de stratégie. C'est d'abord une bataille interarmées : la coopération de l'amiral de Grasse et du général de Rochambeau est à souligner par sa nouveauté et son efficacité.C'est également une bataille mêlant de nouvelles technologies. Fantassins, artilleurs, cavaliers, ingénieurs et partisans agissent de concert. Les pertes humaines sont minimes et le service de santé fonctionne correctement, événement rare à cette époque. C'est une bataille idéologique mais aussi moderne et technique. Les Français font l'essai des fusils et canons qui sont les meilleurs du siècle.Cet armement est déjà déterminant comme il le