Arrêt 3 mars 2009
C'est sur ce problème ambigu des promesses d'achats d'actions à prix minimum, posé par les opérations de capital investissement, que la chambre commerciale de la Cour de cassation a rendu son arrêt du 3 mars 2009. En l'espèce M. X et Y., dirigeants et fondateurs de la société Kilidis, ont consenti aux sociétés Idia participations une promesse d'achat portant sur les actions souscrites par cette dernière lors d'une augmentation de capital de la société Kilidis. Une fois l'option d'achat levée, par les bénéficiaires de cette promesse, M. X et Y. ont purement et simplement refusé de racheter les actions au prix stipulé dans la promesse d'achat qu'ils avaient consenti au motif que ce pacte était léonin puisqu'il avait