Arrêt boussouar du conseil d'etat, en 2007
En s'intéressant à la légalité de la décision litigieuse, le juge d'administratif va être confronté à une question plus délicate que prévue. Ayant considéré la décision illégale en vertu des dispositions de l'article 24 du 12 avril 2000, et faute de motifs, motifs pourtant exigés par la loi du 11 juillet 1979, le ministre de la Justice va soulever une question d'irrecevabilité du recours exercé par Monsieur Boussouar. L’appui exclusif d'un contenu législatif va être mise en cause pour la justification d'un recours pour excès de pouvoir ; mais c'est aussi – et c'est là tout le sens de l'article 7 de la Déclaration – les droits fondamentaux du détenu qui vont être protégés par la distinction faite par le Conseil d'Etat entre les différentes catégories d'actes, puisque le juge séparera les mesures d'ordre intérieur des actes décisoires justiciables, et donc pouvant être