art 24
: d
’abord, la question du dr oit au r epos et aux loisirs
, et ensuite , la limitation r aisonnable de la durée du tr av ail et l
’existence
de congés payés
.
C es deux droits sont récents puis- qu’ils sont apparus au cours du
XIX
e siècle, avec la naissance de la classe ouvrière salariée. Auparavant, il n’y avait que des agriculteurs, des arti- sans ou des bour geois. Ce sont deux éléments qui se répondent mutuellement. Le droit aux congés payés est nécessaire, indispensable pour que les personnes puissent avoir un pouvoir d’achat suffisant pour bénéficier de vacances. Il s’agit en effet, de continuer à payer les sala- riés pendant leurs congés annuels.
Ainsi, ils pourront financer leurs vacances. La limitation raisonnable de la durée du travail obéit à une autre logique, celle du respect de l’Homme, y compris dans sa capa- cité à produire. Cette limitation de la rév olution industrielle. Cette lutte portait sur le droit pour les salariés à ne pas être exploités de manière honteuse avec des semai- nes de 7 jours et des journées de
12 à 14 heures. Elle répondait à la volonté des entreprises « capitalis- tes » de la révolution industrielle et de ses suites, d’utiliser au maxi- mum la force de travail tout en la payant à un niveau que les écono- mistes appelaient le niv eau de rémunér ation nécessair e à la r epr oduction de la for ce de travail.
Le salair e était conçu comme un mo y en de sur vie .
La Déclar ation univ erselle des dr oits de l
’H
omme consacr e cette nouv elle dimension, celle du r ai - sonnable . Elle introduit également une deuxième dimension, celle des congés payés, seul moyen, pour les salariés, de pouvoir bénéficier d’un pouvoir d’achat pour prendre des v acances. Le droit aux congés payés, apparu dans quelques entreprises au début du
XX
e siècle est devenu un droit pour tous,