Art Chinois
L'histoire de l'art chinois, dans le déroulement chronologique, analyse les transformations de l'art, jusqu'aux pratiques actuelles. Ainsi, la préhistoire et l'antiquité montrent déjà des traits spécifiques à la Chine : des terres immensément riches en lœss qui permettent une céramique chinoise inventive à usage quotidien et funéraire. La Chine, disposant de nombreux gisements de métaux entrant dans la composition de l'alliage du bronze, a produit de grandes quantités de bronzes, signes de pouvoir, et ils ont fait l'objet d'une recherche artistique et techniques d'une grande sophistication. La musique chinoise a été d’abord une musique rituelle, où l’usage d’instruments en bronze était encore important à l’époque de Confucius (551 - 479 avant notre ère). Les céramistes chinois se sont distingués par leurs céladons et leurs porcelaines, en usage à la cour et rapidement commercialisés. Les pratiques funéraires de l'élite Han (206 avant notre ère - 220) ont aussi permis de conserver des laques et quelques peintures sur soie contemporaines des premiers grands recueils de poésie chinoise. La calligraphie chinoise est devenue l'art le plus noble pour les lettrés. De nombreuses stèles chinoises gravées et quelques textes soigneusement recopiés avec sensibilité en ont conservé le souvenir et ont servi de modèles pendant des millénaires.
Les briques estampées et les peintures antiques conservées témoignent de la concision graphique typique des artistes chinois. Les artisans peintres utilisaient abondamment les couleurs et traitaient tous les sujets décoratifs et religieux dans un style graphique précis. À partir de la dynastie Han une forme nouvelle d'art fut pratiquée par l'élite