Art et pouvoir
Introduction On peut définir l’art comme étant un langage universel, une manière d’exprimer des sentiments et de transmettre des émotions. Pour certains, l’art n’a pas vocation à avoir une utilité. Pour d’autre, l’art consiste jute à créer de la beauté. On peut constater qu’au cours des siècles, l’art et le pouvoir ont été intimement liés. Nous étudierons comment ils le sont au cours de cette synthèse. Nous illustrerons notre propos entre autres par le biais d’exemples issues de l’exposition Collector du Tripostal de Lille.
I- Art et pouvoir
1) utilisation de l’art par le pouvoir religieux
Nous avons étudié au cours de ces trois jours comment le pouvoir religieux, et plus particulièrement, l’Eglise catholique, avait eu recours à l’art pour renforcer son pouvoir. En effet, l’Eglise attribue très tôt plusieurs fonctions à l’art: ainsi, selon le pape Grégoire le Grand, les images permettraient de raconter les grand récits religieux, mais aussi d’émouvoir les gens afin qu’ils élèvent leur âme vers Dieu. L’art apparait alors comme un moyen, un support pour véhiculer des idées et contribue à influencer les gens: ainsi, les images visent à transmettre un message simple et évident au plus grand nombre. Ce ne sont plus les mots qui priment, mais bien les images. Par ailleurs, nous avons observé que c’est par le biais de commandes aux artistes que l’Eglise favorisait ce phénomène, or cela ne laisse pas un libre champ de création aux artistes, qui ne peuvent pas vraiment exprimer leur personnalité. C’est pourquoi on parle d’art arrêté. Enfin, nous avons constaté que l’Eglise se servait de l’art pour impressionner: les icônes en or sont à la fois représentatives de la richesse de l’Eglise, mais symbolisent aussi ce qui est intouchable.
En outre, nous avons mis en évidence qu’au sein de l’islam, toute représentation de Dieu ou du prophète Mahomet est interdite. C’est pourquoi dans les lieux de culte, on trouve des