Art - tel aviv man

370 mots 2 pages
GOARANT
Pierre

HISTOIRE DE L’ART CONTEMPORAIN.

Définir la qualité de lieu dans la sculpture.

Avant d’analyser la sculpture de Pensa, il me semble intéressant de la décrire simplement tel qu’elle apparait à notre premier regard. Ainsi, accroupi, jambes serrées contre son corps et enlacées par les bras qui viennent les encercler, cet « homme » se lie avec son socle en pierre non taillée, massive, qui contraste avec ce « corps » qui même fait de métal, parait léger, insaisissable, laissant passer la lumière en lui et au travers de lui. Ce « corps », cet « homme » est formé de lettres. Des lettres qui ne forment aucun mot, une sorte de « texte » en formation, instable ; car ces lettres qui le forment, ne sont pas rangées ; on est donc ici en présence d’une forme non déterminée, générale, qui ne présente pas un être défini mais un élément interne de l’homme au sens large du terme. De même son socle, cette grosse pierre, brute, non taillée, ne se rattache à aucun lieu fixe, connu, il est le support neutre de ce réceptacle de corps qui ne s’est pas encore dégagé ni de ce qui le rattache au sol ni de sa propre enveloppe.
Je pense en fait que Plensa a voulu donner un volume, un espace physique, à ce qui est par nature invisible, enfoui en chacun de nous. En utilisant des lettres, non rangées, il représente nos pensées, notre mémoire, individuelle et collective, le langage universelle. La spiritualité et de la sensualité de ce dernier est représentées physiquement dans ce corps. L’ombre projetée sur le mur est donc ce qui est à l’intérieur de nous, ce qui nous reste des mots, de notre ressenti, autrement dit, nos sentiments, notre mémoire, nos pensées. La posture de cet « homme » presque fœtale, apparait logique si l’on admet que Plensa voulait montrer ce qui n’est pas visible, interne à chacun de nous, mais pourtant en relation avec l’extérieur (d’où cette lumière qui traverse la sculpture et lui donne une « âme » (ombre) projetée contre le mur), un

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