Artcile Journal Fran Ais EUX SUR LA PHOTO
On ne sait presque rien à son propos si ce n'est qu'elle est née en 1971 en France et travaille aujourd'hui à Nancy. Même son site personnel ne nous éclaire pas plus.
Le temps révèle toute chose.
C'est ce que nous apprend Hélène à travers un roman épistolaire poétique et vivant très réussi.
Il m'a tenue éveillée une partie même la nuit car une fois rentrée dans l'histoire je n'ai pu m'en détacher.
Depuis peu je lis un crayon à la main afin de noter mes impressions encore fraîches mais Hélène Gestern m'en a totalement empêché.
J'ai été interpellée dès la première phrase sur la couverture: «La photographie a fixé pour toujours trois silhouettes en plein soleil, deux hommes et une femme.».
Ai-je attisé votre curiosité? Je vais vous en dire plus.
Février 2007. Le livre s'ouvre sur une annonce passée dans le journal intitulé Libération.
Hélène Hivert, une femme de la quarantaine part à la poursuite de son passé, ou plutôt celui de sa mère, Natalia, disparue alors qu'elle n'avait que trois ans. Du reste de sa famille, nul n'a jamais voulu parler. C'est lorsque son père aimant décède et la laisse seule avec une belle-mère atteinte d’Alzheimer qu'Hélène va commencer à fouiller dans son passé.
Elle découvre alors une coupure de presse datée de l’été 1971 sur laquelle figure une photo de sa mère enfant, souriante et entourée de deux autres jeunes hommes. Cette photo est accompagnée de deux noms et va lui servir pour passer cette fameuse annonce. Une photo qui va alors être l'amorce d'un grand mystère. Un mois plus tard un certain S. Crüsten lui répond. Celui-ci lui affirme que c'est son père, Pierre, qui demeure sur la photo ainsi qu'un ami mais qu'il ignore qui est la femme qui les accompagne.
Dès ce premier contact, née une formidable aventure illustrée de lettres, mail, SMS, rythmée par la découverte d'indices, d'autres photos afin de rassembler peu à peu les dernières pièces du puzzle.
Se déroulant comme une pellicule,