Arthur Rimbaud Venus Anadyomène Comment
« Vénus Anadyomène » illustre parfaitement cette conception. Ce sonnet fait parti du recueil « Les cahiers de Douai », contenant 22 autres poèmes écrit en 1870, lors de son adolescence.
Ce poème peut être considéré comme une parodie invitant à l'imitation comique. Initialement, il s'agirait de faire l'éloge du mythe antique et universel de la Vénus anadyomène (naissance d'Aphrodite sortie des flots), pourtant l'auteur en détourne les intentions initiales. En s'opposant au modèle classique, l'auteur caractérise cette déesse sortant de l'eau en prenant pour sujet une femme à l'allure d'une prostituée. Il se donne pour objectif de produire une image dégradante du corps humain. Cependant l'écrivain ne s'arrête pas là car il nous amène à plusieurs reprises à aiguiser notre curiosité, ne se limitant pas à une image repoussante mais plutôt attrayante.
De quelles manières le poète à travers une description repoussante, va proposer un lyrisme de la laideur dépassant la beauté idéale ?
- Une dévalorisation du corps humain, dégradation liée à la vieillesse, les formes et la nudité
- Cette image rebondit sur un poème esthétique qualifié de modèle superlatif de la laideur
1ère strophe, le poète propose une scène de vie en référence à la mort. « Vieille baignoire » V3, comparée à un « cercueil en fer blanc » V1. De celui-ci s'extrait une femme, désignée V1 « tête » puis enjambement du V2. A ce stade, il est possible qu'elle soit décédée. Finalement V3, « émerge », elle se met en mouvement. Cpt, les adj « lente et bête » évoquent une difficulté à se déplacer et une déficience intellectuelle du probablement à son age avancé. Confirmation V4 avec « déficits ». L'auteur se concentre