Arthur rimbaud
Il est le dernier poème du « recueil Demeny », le septième du deuxième cahier. Premières publications : La Revue indépendante, janvier-février 1889 ; Reliquaire, Genonceaux, 1891 ; Poésies complètes, Vanier, 1895.
Ma Bohème, sonnet de forme traditionnelle (deux strophes de quatre vers suivies de deux strophes de trois vers) ; écrit en alexandrins, Rimbaud décrit ses fugues et sa volonté adolescente de fuir un milieu étouffant et conformiste.
Le type de rimes utilisé dans la première strophe est embrassé, ainsi que dans la deuxième strophe.
Les vers 9 et 10 ont des rimes plates, ainsi que les vers 12 et 13.
Les vers 11 et 14 sont des rimes embrassées.
Les vers 1-4, 2-3, 5-8, 9-10, 11-14 ont des rimes suffisantes.
Les vers 6-7 et 12-13 ont des rimes riches.
Il y a des rimes féminines dans les vers 1-4, 6-7, 9-10, 12-13 et des rimes masculines dans les vers 2-3, 5-8, 11-14.
Nous avons pu voir que Rimbaud a fait de nombreuses fugues durant sa jeunesse, c’est pendant celles-ci qu’il écrivait ses poèmes. Il était révolté contre sa famille qui n’avait pas beaucoup d’argent, il veut fuir son milieu. Il a un grand besoin de liberté et de voyage. Selon Rimbaud, il était protégé par la nature lorsqu’il partait en voyage.
Grâce à l’expression « amours splendides que j’ai rêvées » on pourrait croire que tous les amours qu’il avait évoqués dans ses poèmes ne seraient pas réels. Il y aurait peut-être un lien entre sa pauvreté et les amours splendides. Peut-être qu’il rêve qu’il a des amours splendides malgré sa condition sociale.
Les vers « De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur » on peut y voir la pose de la sculpture d’enfant. Poète qui en Cupidon blessé se baisse sur son talon pour y arracher une épine. Il reste ainsi gracieux dans la souffrance
Les thèmes de ce poème sont le reflet de sa vie d’adolescent, d’où le titre « Ma bohème » qui fait référence à