Arthur rimbaud
I- Structure narrative
« je » = bateau qui raconte son histoire :
-ruptures des hamards : bateau se retrouve seul
-toutes ses aventures
-nostalgie, retrouver ses pontons.
ouverte vers 1 a vers 20 : bateau sans équipage, événement précis. temps : passé simple + imparfait vers 21 au vers 68 : univers fantastique : onirique, succession de visions féériques. temps : imparfait + passé composé vers 69 à fin : désir voir l'aventure prendre fin, soit par la mort ou retour à la vie banale, normale.
II- Procédés d'écriture
création de mot, exemple : « nacreux » (vers 53), « dérades » (vers 59) effet de rythme, beaucoup de rejets (exemple : vers 19 à 20, vers 21 et 22, vers 41 et 42, vers 46 et 47). trimètre (vers 31 et 38) réseaux lexicaux : « éléments déchaînés, mer agitée », « animaux merveilleux et/ou effrayants », « couleurs », « sons » -nature immense et magnifique. Phrases longues et rythmées, tout au long d'une strophe voire plus, accumulation en fin de strophe. Nombreuses métaphores, images étranges (vers 33 et 76) -luxuriances des images qui donne une force métaphorique vers 28 rencontre « amère » et « amour » comme chez Marbeuf. Allitération en « r » pour renforcer l'image.
III- Voix narrative
« je » = bateau (vers 2 et 18)
-double sens (vers 21 et vers 75)
-quête créative nouvelle : bateau : poète
libération de l'imaginaire, celui du bateau et celui du poète. Au fur et à mesure, l'aventure perd de son prestige. Ne subsiste que le rêve de rentrer au pays pour y attendre paisiblement la fin.
-beaucoup d'audace (dans l'écriture)
-bonne représentation du symbolisme (mouvement poétique). Accord plus important à la forme qu'au sens.
Conclusion : poème : allégorie de la révolte :
-psychologique (rupture avec l'enfance), fin de crise d'ado.
-littéraire avec recherche de poésie nouvelle, créée en