Arthur Schopenhauer et le travail
Pour Schopenhauer, la jeune femme qui accepte l’union imposée par les parents fait passer son bonheur propre avant le bonheur de l’espèce. De ce fait, il démontre qu’il existe une contradiction intrinsèque au mariage : « dans un mariage, ou bien l’individu ou bien l’intérêt de l’espèce ne trouvent pas leur compte. Le plus souvent il en est bien ainsi ; car que les convenances et l’amour passionné aillent de pair, c’est vraiment un hasard tout à fait exceptionnel »[footnoteRef:5]. [3: Métaphysique de l’amour/Métaphysique de la mort, Schopenhauer, Edition 10/18, 1964, p. 42.] [4: Ibidem, pp. 84-85] [5: Ibidem, p. …afficher plus de contenu…
Cette question bien qu’elle puisse sembler assez évidente à prime abord, l’est beaucoup moins une fois que l’on se rend compte que finalement, la mort n’est autre que le non-être et que vous comme moi, n’avons jadis, pas été ! Schopenhauer montre là l’illogisme de cette peur de la mort. Par cette simple affirmation, il constate que la peur de la mort n’est pas rationnelle car tout homme qui conçoit la mort et qui en est effrayé, sait pourtant qu’une fois mort, sa conscience disparaîtra et que donc, il ne souffrira pas plus que ce qu’il a souffert avant sa naissance. Il comprend dès lors que cette peur de la mort qui hante les hommes depuis des millénaires ne résulte pas de l’intellect, elle ne peut en effet, en être le fruit à cause de la contradiction manifeste qui réside en elle. La peur de la mort est illogique,