Article Autorité Politique
Critique de la monarchie absolue de droit divin :
(l.26-27-28) « C'est Dieu dont le pouvoir est toujours immédiat sur la créature, maître aussi jaloux qu'absolu, qui ne perd jamais de ses droits et ne les communique point »
Dieu = maître absolu personne d’autre n’a ses droits la monarchie absolue ne devrait pas exister
Diderot essaye de contrer l’argument où dieu donne ses pouvoirs. Il donne une image d’un dieu jaloux qui ne veut pas communiquer ses pouvoirs.
- Diderot introduit ensuite l’idée que dieux permet un ordre de subordination pour remettre en cause la soumission « aveugle et sans réserve » à un autre ordre. Conséquence : prendre le pouvoir de Dieu est un crime pour celui qui s’y soumet.
A la Ligne 22 " il permet (...) mais " est une concession : Dieu autorise l’autorité parmi les hommes à condition qu’elle ne se transforme pas en idolâtrie.
« véritable crime de l’idolâtrie » (l.26) la soumission totale à une personne est une injure faite à Dieu l’attitude physique (prosternation) qu’on a devant le roi qui est une double condamnation : l’attitude devrait être réservée à Dieu et pas à l’homme, de plus, même pour lui, Dieu ne souhaite pas ces signes de soumission (sans importance) : " n’est qu’une cérémonie extérieure " Ligne 27 Diderot critique très fortement l’étiquette (le cérémonial) de la cour qui était en vigueur à l’époque.
Il s’appuie sur le modèle anglais. Opposition entre le cérémonial anglais et français.
L’important est ce que signifie le cérémonial et pas le geste en lui-même.
Diderot utilise Dieu pour nier l'existence de la monarchie absolue qui est soi disant basée sur « le droit divin »