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Liban : La campagne électorale bat déjà son plein... sans texte de loi, naturellement

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01/10/2012

Législatives Harb et Layoun jouent à (se) faire peur avec la proposition grecque-orthodoxe.
La tendance était sensible depuis quelques jours, elle s’est carrément enflammée ce week-end : la campagne électorale est bel et bien lancée. Mais pas pour aller convaincre l’électeur, puisqu’il n’y a toujours pas de loi électorale. Du coup, les lignes de démarcation ne semblent pas aussi claires que cela : 14 Mars vs 8 Mars ? Chrétiens vs chrétiens ? Futur vs Hezbollah ? Projet grec- orthodoxe vs 50 circonscriptions ? Proportionnelle vs majoritaire ? Rien n’est clair, rien n’est définitif et ce n’est que le début...

Pilier du 14 Mars et co-auteur avec Georges Adwan et Samy Gemayel d’une proposition de loi basée sur 50 petites circonscriptions, le député Boutros Harb a jeté samedi une petite bombinette qui risque fort d’embarrasser Michel Aoun, surtout après les propos de Gaby Layoun : « Si le CPL réussit à convaincre ses alliés du Hezbollah, d’Amal, du PSNS et du Baas d’accepter le projet grec-orthodoxe, nous serions prêts à l’appuyer indépendamment de l’avis de nos alliés », a ainsi asséné M. Harb.
S’exprimant au micro de la Voix du Liban-la Voix de la Liberté et de la Dignité, il a relevé que le chef du PSP Walid Joumblatt a exprimé des réserves sur certains points de la proposition Harb-Adwan-Gemayel. « Nous allons discuter avec lui pour faire en sorte d’aplanir ses réserves et d’obtenir son accord », a-t-il indiqué, révélant s’être mis d’accord avec le courant du Futur (CdF) concernant le siège maronite de Tripoli, « qui sera déplacé dans le Batroun, alors que les aounistes veulent en disposer dans le caza de Jbeil, où les voix chiites peuvent faire la différence ».

Le visage du