Les télé-crochets : de l’anonymat au succès (ou pas)
A la fin des années 90, début des années 2000, une nouvelle forme de pratique télévisuelle est instaurée, et dont le concept est de suivre l’évolution filmée, et quotidienne de candidats (célébrités ou anonymes) et de faire participer le spectateur en le faisant voter par téléphone ou par sms pour son candidat favori, tout cela dans le cadre d’une émission de divertissement, on appellera ce concept « télé-réalité ». C’est une véritable révolution médiatique et les chaines de télévision du monde entier s’y essaient.

La naissance d’un genre à part : les télé-crochets.
La naissance du télé-crochet, se produit en Nouvelle-Zélande, en 1999, avec la diffusion, sur la chaine nationale M2, de l’émission « Popstars », une émission à but musical, puisqu’elle propose aux téléspectateurs, de suivre la création et l’évolution d’un groupe de chanteurs, depuis la phase de castings, jusqu’à l’enregistrement d’un album, en passant par les cours de chant et de danse, et par l’élimination successive des candidats par un jury de professionnels. Les scores d’audience sont excellents, malgré le fait que le public n’a aucun pouvoir sur le choix des candidats. L’émission est un tel succès qu’elle est adaptée dans pas moins de 36 pays à travers le monde, par exemple en France à partir de 2001. C’est « Popstars » qui va être à l’origine de l’émission « Pop Idol » au Royaume-Uni, qui rencontrera encore plus de notoriété à l’internationale, et sera un succès, en terme d’audimat encore plus grand.

Et la musique dans tout ça ?
Considérées comme de la « télé-poubelle » par certains, de part le côté voyeur et réducteur que certaines émissions affichent, comme par exemple la « Star Academy », qui filme chaque minute de la vie des candidats, les émissions de télé-crochets sont souvent décriées par certains musiciens et professionnels de la musique, de par le manque d’authenticité des candidats, et d’objectivité de la part des