ARWIDSON Ps
Santé publique 1998, volume 10, no 2, pp. 171-174
Le plan IMRED convient aussi pour les comptes-rendus en éducation et promotion de la santé
The IMRAD method suits the reviews of action in health education and promotion
P. Arwidson (1), C. Lavielle (1)
La citation est à la recherche ce que la vitre est à l’aquarium… ce qui importe dans un aquarium ce sont les poissons... En regardant un aquarium, personne ne songe à la vitre, sauf quand elle est de mauvaise qualité, déformant ou obscurcissant ce qu’elle est censée présenter. (Farfor,
1976)
Ecrire est une chose difficile. C’est pourquoi Huth [13] nous propose, non sans humour, de nous poser des questions-test avant de se lancer. La première question-test serait « Et alors ? » (the « so what ? » test). Quelle est l’importance de mon message ?
Qu’apporte-t-il de nouveau à mes collègues ? Ce message va-t-il changer quelque chose à leur façon de faire ou
de voir les choses ? Si votre message passe le premier test, Huth propose le deuxième test : « Cela intéresse qui ? » « C’est important pour qui ? » (the « who cares ? » test).
Si, cette lutte contre l’effort inutile et la pléthore de publications, est parfaitement louable dans le domaine biomédical, elle l’est beaucoup moins dans le domaine de l’éducation et de la promotion de la santé. Les actions sont nombreuses, les écrits sont rares. Ce texte est donc le prolongement de débats tenus depuis plusieurs années par ceux qui souhaitent valoriser les actions « de terrain » en éducation et en promotion de la santé. (1) Comité français d’éducation pour la santé, 2, rue Auguste-Comte, 92170 Vanves.
Tiré à part : P. Arwidson
Réception : 02/03/1998 - Acceptation : 19/05/1998
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P. ARWIDSON, C. LAVIELLE
Les obstacles à la publication de ces comptes-rendus d’action sont nombreux. L’absence d’incitation professionnelle est un des premiers.
Si l’universitaire est soumis au fameux « publish » or « perish », ce n’est pas le cas pour les éducateurs de santé dont les