Souvenez-vous de ces femmes habillées de “boules à neige” qui guidaient chaque délégation. Rappelez-vous de la coiffe des enfants qui remettaient les médailles : elle était inspirée de la coiffe de Haute Tarentaise avec sa pointe sur le front.

Les robes “boules à neige”, l’échassier hockeyeur et aussi la “tournette-praxinoscope”
Fermez les yeux et revoyez le ballet aérien autour du mât olympique, avec ses jeunes filles ailées dansant dans les airs, transportées par des élastiques. Et retrouvez la magnifique acrobate rousse à la Maison des Jeux olympiques ! Centre d’interprétation sur les Jeux olympiques et les sports d’hiver, elle présente la plus grande collection de costumes des cérémonies des JO d’Albertville. Les originaux et mis en scène, s’il vous plaît ! Comme la belle voltigeuse aux cheveux de feu. Comme les robes “boules à neige”, les costumes des “danseurs marionnettes” ou des guides de montagne, comme l’échassier hockeyeur tout de vert vêtu. Et aussi cette “tournette-praxinoscope” qui rejouait les débuts du cinéma avec des images de sauts à ski.

Ici, l’histoire de chaque costume est contée : du dessin original au moindre détail final. Souvenez-vous de la robe de la petite Annécienne qui chantait la Marseillaise lors de la cérémonie d’ouverture. En rouge et en blanc, comme la plupart de ces habits de rêve peints aux couleurs de la Savoie. Mais cette robe, dont l’exemplaire unique trône dans une vitrine de la Maison des JO, est surtout faite de dizaines de petites poupées savoyardes. Lequel des 30 000 spectateurs de la cérémonie a vu ce détail, tous étant focalisés sans doute sur la voix de la chanteuse ?

Philippe Decouflé et Philippe Guillotel étaient allés chercher le beau, le symbole jusque dans le moindre point de couture. Aux JO d’Albertville, ils ont invité l’art en même temps qu’un monde onirique qui depuis a continué de vivre, de se développer.
Souvenez-vous de ces femmes habillées de “boules à neige” qui guidaient chaque délégation.