Ashini
D’abord, l’auteur nous présente Ashini vivant selon les traditions amérindiens, dans la forêt, et avec une grande richesse qu’il possédait de sa langue, plus précisément la langue mortagnaise. L’extrait suivant montre bien que ce langage est très riche: << dire d’un cœur à qui il appartient, cœur de bœuf, cœur de renard, cœur d’homme, cœur de hibou, j´ai dans ma langue un mot pour chacun de ces cœurs>> (p50). L´énumération utilisée indique qu’il n’a pas épuisé le sujet. De plus, il démontre la complexité de cette langue.
Ensuite l’auteur nous montre la façon qu’Ashini est prêt à revendiquer les valeurs des amérindiens en utilisant sa langue qu’il use très bien et qu’il met en valeur, comme cette citation nous le démontre: << une langue rythmique, ardente, susurrante comme le vent dans les feuillages>> (p49). Par ces mots, l’auteur met en évidence la puissance de la langue et sa grandeur en employant des adjectifs rythmique, ardente, qui soulignent et valorisent la phrase, suivi d’un marqueur de relation de cause (comme) créant une figure de style de comparaison qui donne l’impression d’ampleur. Dans ce roman, nous pouvons observer la présence du champ lexical en rapport à la langue : <<vocables (p51), mot (p50), discuter (p75), palabrer (p75), parles (p115), transmettre (p150)>>. Avec ces mots employé tout au long du roman, l’auteur s’attarde à nous démontrer la valeur de la langue envers les amérindiens, mais surtout pour Ashini, qu´il décrit comme un amérindien consacré à sa culture, courageux et intelligent, comme le montre l´auteur avec le passage où Ashini, en voulant sauver son peuple, a un dialogue avec Levesque (le représentant des blancs), qu´il ne réussira pas à convaincre car celui-là répondra :