Aspiration au bonheur et passion
Savoir bien définir la notion de passion et expliquer pourquoi elle peut être opposée à la notion de bonheur dans l'intitulé de la séquence.
Pour Pascal, le « divertissement » (à définir) est une passion qui englobe toutes les autres. Il consiste pour les êtres humains à fuir constamment , dans l'agitation et les activités de toutes sortes, la solitude et l'ennui que l'on éprouve lorsqu'on se retrouve seul , dans une chambre, et qui nous fait penser immanquablement à « notre condition faible et misérable » (à expliquer)...
Toute action humaine pour Pascal est « divertissement » hormis la méditation solitaire qui conduit à la lucidité sur soi-même ...et au repos en Dieu. Là serait le bonheur.
Le roi lui-même n'échappe pas au lot commun. Dans une sorte de raccourci allégorique Pascal dénonce ce qui fait tenir la société du XVIIème siècle: celle-ci est entièrement occupée à aider le roi à oublier sa condition de mortel donc à le divertir sans relâche!
Le point de vue de Pascal était ontologique, celui de Voltaire dans l'extrait de Candide , est social. Les écrivains du XVIIIème siècle , les Lumières, osent remettre en cause l'ordre social qui selon eux n'est pas immuable. Candide cherchait le meilleur des mondes, soit le bonheur dans un lieu épargné par le mal, or, il l'a trouvé chez un « bon vieillard » turc. Grâce à ce vieil homme, Candide invente avec ses amis un nouveau modèle social dont sont bannis certaines passions (comme la vanité , le pédantisme des métaphysiciens) les privilèges, les castes et l'oisiveté dont jouissent les privilégiés, les nobles au pouvoir; Candide remplace tout ceci par l'égalité de tous, l'attention aux talents de chacun et la valorisation du mérite , le travail pour tous, manuel, agricole (revenir sur l'adage du vieillard: « le travail éloigne de nous trois grands maux... »). La « petite société » est , au sens fort , une « association » de gens qui mettent en commun le fruit de