Assassinat duc de Guise
Ce document est une des lettre d’Étienne Pasquier compilés dans Lettres historiques pour les années 1556-1594 de Dorothy Thickett, édité en 1956. Né le 7 juin 1529, Étienne Pasquier un historien, poète et juriste français. Il est fils d'une famille renommée, toutefois on ne sait que peu de son enfance. Il s'agit d'un catholique convaincu, toutefois, traumatisé par les événements de la conjuration d'Amboise, il souhaite que Protestants et Catholiques puissent cohabiter. Il est un fidèle serviteur du roi qui le nomma avocat général à la Cour des Comptes en 1585. Il lui arriva souvent de refuser d'homologuer des décisions royales, mais lorsque la révolte contre le roi survint, il prit son parti contre les Guise.
Il rédigea cette lettre dans un contexte particulier. En effet, Henri III chassé de Paris suite à la journée des Barricades dont Henri Ier de Guise avait pris la tête, furieux que le roi ai capitulé face aux Protestants alors qu'il en triomphait. C'est ainsi que le roi se réfugie à Chartres et fait semblant de contenter le duc de Guise et la Ligue en jurant de n'accorder aucune trêve dans la guerre contre les Protestants et en nommant Henri de Guise lieutenant générale des armées du royaume. Suite à une défaite espagnole, allié du duc de Guise, le roi en profite pour se rendre au château Blois et organisé des États généraux où il y convoque son rival, qui l'ignora. C'est ensuite que, craignant un coup d'état et pour son image, il organisa l'assassinat du Duc de Guise, qui eut lieu toujours dans le château de Blois, dans l'antichambre, le 23 décembre 1588. C'est suite à cet événements que le décor de la lettre d’Étienne Pasquier prend lieu. C'est ainsi que nous allons nous interroger de la manière suivante : Comment Étienne Pasquier démontre-t-il que l'assassinat du Duc de Guise marque la fin de l'autorité royale d'Henri III de France ? Nous étudierons tout d'abord les mœurs très catholique de Paris, pour