Assemblée constituante
Malgré le coup de force de de Brogue, et le remplacement de ce dernier par Mac Mahon, l'espoir d'aboutir à un comprimis entre monarchistes & légitimistes s'éloinge de + en +. Il apparait de + en + la véritable solution, la mort du prétendant légitimiste. C'est pourquoi par une nouvelle résolution du 20 novembre 1873, que l'assemblée constituante décide de nommer Mac Mahon président pour une période de 7 ans. Cette période marque le début du principe qui va devenir intangible d'un septénnat présidentiel jusqu'au référendum de septembre de l'an 2000 qui ramènera ce mandat à 5 ans. Même ce subterfuge est illusoir car en 1874, va être marquée la conjonction des centres. Car l'assemblée constituante est partagée en 4 avec environ 150 légitimistes, 250 orléanistes, face auxquels siègent 230 républicains modérés & 70 républicains extrémiste qui peuvent constituer la majorité. Politiquement, deux majorités sont possibles : une monarchiste qui détient 400/700 sièges & une du centre, associant le centre droit orléaniste et le centre de gauche républicain modéré qui ont 480/500 sièges. Ce qui les divise c'est la question de la monarchie et de la république. Ce qui les unit, c'est qu'ils sont tous partisans d'un régime modéré parlementaire. De ce fait, le rapprochement est inévitable car ce sont en fait les mêmes familles, la famille bourgeoise d'où des discussions pour sortir de ce provisoire néfaste aux affaires propice aux éléments extrémistes. Lors du vote de la loi du résolution du 20 novembre 1873, avait été aussi créée une commission dite des trente chargée de réfléchir au futur projet constitutionnel. Commission qui travaille sur le rapprochement du centre droit & du centre gauche. Le 30 janvier 1875 lors du débat constitutionnel engagé sur le rapport préliminaire, un obscur député orléaniste, Henry WALLON dépose un amandement anodin "le président de la république sera élu à la pluralité des suffrages