Assomoir zola
(éléments de réflexion proposés par le professeur pour un commentaire littéraire de l'extrait et pistes de plan) I. Une scène de repas A. Un repas grandiose, des agapes pantagruéliques Isotopie lexicale de la voracité, de la profusion
Gervaise « la fille prodigue » : allégorie biblique du fils prodigue
Démesure : l'oie symbole de prospérité
Vocabulaire de la convivialité : la fraternité des agapes, du banquet : éloge de l'amitié, des sentiments populaires...
La vengeance du peuple : le rire, la revanche des faibles sur les puissants
Eloge de la sensibilité, de la sensualité : une vision épicurienne de la vie (« s'en fourrer jusqu'aux oreilles », « les bedons se gonfler », « empiffrer », etc...)
Une vision carnavalesque des ripailles.
Une érotisation de la scène (« les dames se dégrafaient »).
B. Une description épique - la figure de l'anadiplose : « Toutes les dames avaient voulu de la carcasse ; la carcasse c'est le morceau des dames »
Une anadiplose : reprise du mot « carcasse » (à la fin et au début de segments de phrase) : figure microstructurale du discours, variété de répétition.
Dans l'anadiplose, on utilise les mêmes mots au début et à la fin des phrases, ou de deux propositions, ou de deux membres de phrase
Texte saturé par les hyperboles, figures de l'exagération (les figures d'amplification) : « on tomba sur l'oie furieusement » (furieusement : adverbe à valeur hyperbolique) ; « descendre la blanquette et l'épinée dans les mollets » : expression hyberbolique également
Explication du vocabulaire blanquette : ragoût, viande blanche accommodée au vin blanc (agneau, veau) ou bien poitrine ou tendron de veau, côtes d'agneau... épinée : ragoût d'échine de porc, longe de devant, partie du cou qui fournit les carrés des grillades, les côtelettes procédés de l'animalisation : métaphores animalisantes (Clémence « achevait son croupion, le suçait avec un gloussement des