Assurance vie
Dans le sillage de la crise financière et de la baisse du taux du livret A en 2009, la multiplication des offres à taux minimum garanti accompagne le retour en grâce de l’assurance-vie. Les perspectives de rendement se heurtent toutefois aux cadres réglementaires du Code des assurances et à l’évolution des marchés financiers Différences entre types de contrats Les taux de l’assurance-vie sont appréhendés différemment selon les types de contrats d’assurance-vie.
Les fonds en euros. Le rendement du fonds en euros dépend de l’évolution des taux d’intérêts. L’épargne, garantie par l’assureur, est essentiellement investie sur des placements de type obligations, marchés monétaires, bons du Trésor. Le capital versé est augmenté chaque année des intérêts perçus.
Le rendement de l’assurance-vie est également composé d’une participation aux bénéfices de l’assureur. Aussi appelée « participation aux résultats », cette bonification participe, avec le taux minimum garanti, au rendement global du contrat. Les unités de compte. Constituées, le plus souvent, d’actifs financiers et immobiliers de type actions, OPCVM,SCPI, OPCI, les unités de compte permettent à l’assurance-vie de profiter, ou de pâtir, des évolutions des marchés financiers mais avec un niveau de risque plus élevé. Leur rendement est donc irrégulier.
Les différents taux d’assurance-vie
Afin de retrouver une confiance fortement éprouvée par la crise financière, de nombreux assureurs ont décidé de communiquer sur les taux qu’ils garantissent a minima pour les fonds en euros. Le taux minimum garanti (sans conditions) ou taux technique. Les souscripteurs sont assurés de percevoir en année N la rémunération proposée, même s'ils n'ont pas effectué de nouveau versement au cours de l’année. Les taux s’échelonnent de 2% à 3% selon les assureurs (nets de frais de gestion et hors prélèvements sociaux).
Le taux minimum garanti ne doit pas être confondu avec le taux