Assurance
09-03-2009 | Le Matin: Edition du 19/02/2009 A l'instar de la distribution des produits, on a assisté, ces dernières années, à une diversification des réseaux et systèmes de distribution de l'assurance, même si la part des canaux traditionnels reste prépondérante. En simplifiant et en schématisant, et par comparaison avec les autres réseaux commerciaux, on constate, cependant, que les techniques de commercialisation des contrats d'assurance au Maroc utilisent soit des réseaux de mandataires (exclusifs) ou agents, soit des réseaux salariés (exclusifs) ou démarcheurs, soit des réseaux d'intermédiaires indépendants (courtiers d'assurance) non exclusifs, soit d'autres supports que sont les banques et la poste.
Les premiers pays à se lancer dans l'aventure de la bancassurance ont été l'Espagne et la France. Au début des années 70, les ACM (Assurances du crédit mutuel) vie et IARD (incendie, accidents et risques divers) obtiennent leur agrément marquant ainsi l'histoire de l'assurance. La bancassurance s'est imposée dans les années 80 pour désigner l'offre conjointe de services bancaires et de produits d'assurance par un réseau de distribution, en toile de fond le fameux concept cher aux Américains du «one stop shop» ou guichet unique des services financiers. Par extension, la bancassurance renvoie au rapprochement structurel entre établissements bancaires et entreprises d'assurances qui prend corps selon trois modèles: soit celui d'un accord de distribution (la banque jouant un rôle d'intermédiaire pour une compagnie d'assurances), soit celui d'une joint-venture (la banque associée à une ou plusieurs compagnies d'assurances), soit le modèle d'une intégration complète (création d'une filiale ex-nihilo).
Le Maroc n'est pas du reste en la matière, étant entendu que la bancassurance marocaine a connu, à partir du début des années 90 du siècle dernier un développement rapide; preuve en est : le chiffe