Assurence et marketing
* L'assurance a des spécificités qui lui sont propres.
A activité particulière, marketing particulier.
Contrairement à d'autres pays, le marketing de l'assurance au Maroc n'est pas assez développé. Et pour cause, l'assurance est une activité qui a ses spécificités, un secteur particulier et qui nécessite un marketing particulier. Ce qui fait que les règles générales ne s'y appliquent pas forcément. C'est vrai qu'en assurance, on a des règles très distinguées : d'abord parce que c'est un service et non un produit tangible, fini qu'on peut montrer.
Il s'agit également d'une activité qualifiée d'anxiogène, c'est-à-dire qu'on ne vend des produits que pour des malheurs (invalidité, maladie, accident, décès ) donc ce n'est jamais très positif alors que pour les gens c'est quelque chose qu'on essaie le plus souvent de gommer. L'activité de l'assurance est aussi particulière dans la mesure où le coût de revient des produits est difficile à calculer. Ce n'est qu'après avoir payé les indemnités que la compagnie saura combien coûte le produit, sachant que le calcul se base sur des techniques financières actuarielles statistiques.
Selon Koudama Zeroual, responsable de la Direction Marketing Communication : «la compagnie d'assurance exerce une activité très spécifique qui a des répercussions naturelles sur la pratique et la façon d'aborder le marketing. La spécificité vient d'abord de la nature du cycle de production». En vue de mettre en exergue la spécificité de l'assurance, K. Zeroual a procédé à une analogie avec le métier de la banque. Le consommateur se dirige vers la banque généralement pour un crédit, en répondant à certains critères de part et d'autre, le contrat est signé. Il est alors convenu que le client dispose d'un capital qu'il doit rendre en partie. Au niveau du métier d'assurance le cycle est différent voire inversé ; en effet, le client paie des primes à des échéances précises