Atelier d'écriture: le récit court

Août 1856, la famille Le Queré, profitant des derniers rayons de soleil avant de retourner dans leur maison de ville à Paris.

Mirabelle regardait le paysage qui se dressait devant elle: au loin elle apercevait des rochers, des voiliers, puis détourna le regard vers son fils Paul, qui jouait insouciant, aux châteaux de sable. Elle regarda Jean son mari, qui ne veillait pas à la sécurité de son fils. Aussitôt elle se dirigea vers lui et lui demanda ce qui n'allait pas: il soupira, façon d'exprimer son mécontentement. Mirabelle ne répondit rien pour ne pas créer de disputes et pensa à son fils qui jouait seul, assit dans le sable. «- Je dois partir, dit le père
Pourquoi? Ne veux-tu pas rester quelques temps, rien que pour jouer avec Paul?
Moi? Mais Paul joue très bien tout seul, et puis j'ai du travail!
Ah ! tes toiles, toujours tes toiles...»
Paul rejoignait ses parents et demanda de l'eau; sa mère s'empressa d'aller la chercher dans le sac.
L'après midi suivit son cours, Mirabelle alla jouer avec Paul pendant que Jean travaillait dans son atelier.

Lorsque Paul et sa mère allaient se promener, tous deux adoraient regarder la mer, surtout quand le vent poussait celle ci et que des vagues venaient s'écraser sur les rochers.
Son père, Paul ne le voyait pas beaucoup, mais, il avait l'habitude et l'indifférence qu'il portait sur son fils ne le dérangeait plus.
Parfois même ils avaient des moments complices comme lorsqu'il lui expliquait comment fonctionnait les chemins de fer, où Paul faisait semblant de comprendre .
Il savait savait à ses cotés, qu'au fond de lui il avec si peu d'expériences traversés ensemble, avec seulement huit années passées il admirait son père et regardait avec envie ses tableaux dans la véranda.

Mirabelle aussi était heureuse, malgré la maigre complicité qu'elle avait avec Paul et Jean. Ses relations avec Jean