Athènes
L’histoire d’Athènes offre un vaste champ d'investigation aux spécialistes, vu le très grand nombre de documents arrivés à leur connaissance.
Athènes a été habitée sans interruption pendant au moins 3 000 ans. Au Ier millénaire av. J.-C., elle est devenue une des principales villes de la Grèce antique et ses accomplissements culturels durant le Ve siècle av. J.-C. ont créé les bases de la civilisation occidentale.
Pendant le Moyen Âge, la ville déclina avant de se rétablir sous l'Empire byzantin. Athènes a également été relativement prospère pendant les Croisades en tirant bénéfice du commerce italien. Après une longue période de déclin sous l'Empire ottoman, Athènes a de nouveau émergé au XIXe siècle comme capitale de l'état grec indépendant.
Étymologie, origines et géographie.
La formation du toponyme viendrait, selon certains[1], de la racine indo-européenne ath- signifiant probablement « tête » ou « sommet », puisque la forteresse de l’Acropole située au sommet de la colline du même nom, constituerait le « noyau fondateur » de la ville. Ce qui expliquerait d'ailleurs l’origine de la légende mythologique portant sur la naissance de la déesse éponyme, selon laquelle Athéna serait sortie « armée » de la tête de Zeus.
D’après Thucydide, le nom d'Athènes serait issu du pluriel Athḗnai (en grec ancien : Ἀθῆναι, API /ʔa.ˈtʰɛː.nai/), car selon lui la ville aurait pour origine, un groupement de villages qui fusionnèrent en une grande cité.
Elle était située dans une petite vallée fertile, entourée de rivières à environ 20 km du golfe Saronique, au centre des plaines céphisiennes. À l'est, on trouve le mont Hymette et au nord le mont Pentélique. Le Céphise coulait autrefois dans la ville.
L'Athènes antique était très petite comparée à la mégalopole moderne. Elle occupait, intra-muros, un espace de 2 km d'est en ouest et un peu moins du nord au sud ; à son apogée, elle comptait pourtant aussi des « banlieues » extra-muros. L'Acropole,