Méthodologie utilisée pour la réalisation de l’atlas > Les données de base utilisées Le calcul du potentiel éolien fait appel à 3 bases de données différentes que l’on juxtapose ensuite : 1/ La première base de données, nécessaire à cette étude, est fournie par Météo-France. Elle est constituée des observations de la vitesse moyenne du vent associée à sa direction. La première série d’observations, sur une année, constitue le fichier vent/direction où les données sont moyennées sur 10 minutes et enregistrées toutes les 3 heures aux différentes stations météorologiques implantées dans les départements et les régions limitrophes. La seconde série, appelée tableau de contingence, est une base climatologique régionale à long terme (sur 15 à 20 années) sous la forme d'un tableau de fréquence "classe de vitesse – classe de direction ". 2/ La seconde base de données est constituée des différentes classes de rugosité de surface réalisée par le CSTB à partir des documents de l'Institut Géographique National (IGN). La rugosité du terrain est déterminée par la nature aérodynamique de la surface, la présence de bâtiments, d’arbres, de haies et de la végétation en général qui affectent localement la vitesse et la direction du vent. 3/ La troisième base de données est constituée de l’ensemble des points d'altitude en coordonnées Lambert II de latitude-longitude, fourni également par l'IGN, afin de représenter la topographie des départements. Les terrains très accidentés ou à proximité d’obstacles importants peuvent créer des turbulences qui parfois diminuent la production d’énergie et augmentent l’usure des éoliennes. Le vent peut aussi s’accélérer, sur une colline ou dans un corridor de montagne. > La méthode employée 1/ Construire la carte de l’environnement global La carte du relief est réalisée sur la base du Modèle Numérique de Terrain fournit par l'IGN. Il a une précision horizontale de 50m et est traité par le logiciel de type SIG MapInfo et par son interpolateur,