ATMO
L’indice de qualité de l’air croît de 1 (très bon) à 10 (très mauvais). Il permet de caractériser de manière simple et globale la qualité de l’air d’une agglomération urbaine.
Le calcul de l’indice est défini au niveau national sur la base de seuils réglementaires : arrêté du 22 juillet 2004 relatif aux indices de qualité de l'air.
À compter de 2012, le calcul de l’indice de qualité de l’air a évolué pour prendre en compte la nouvelle réglementation sur les particules en suspension inférieures à 10 microns (les PM10). Cette réglementation (décret ministériel du 21 octobre 2010) abaisse les seuils d’information et d’alerte respectivement à 50 et à 80 microgrammes par mètre cube sur 24 heures (au lieu de 80 et 125 microgrammes par mètre cube). Ces seuils correspondent à des niveaux à partir desquels il y a un risque pour la santé.
L'indice est déterminé par le maximum d'un ensemble de sous-indices, chacun d'entre eux étant représentatif d'un polluant de l'air : dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d’azote (NO2), ozone (O3) et poussières fines (PM10). Les sites de mesure sélectionnés pour son calcul caractérisent la pollution atmosphérique de fond des zones fortement peuplées (sites urbains) ou périurbaines (sites périurbains) :
Pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants, il s’agit de l’indice Atmo.
Pour les agglomérations de moins de 100 000 habitants, il s’agit de l’indice IQA (« indice de qualité de l’air simplifié »), calculé sur la base d’un à quatre sous-indice(s).
L'indice de qualité de l'air est souvent représenté par une " girafe " nommée Atmo, dont l'attitude varie selon la valeur de l'indice. Un qualificatif et une couleur sont associés à chaque valeur de l'indice :