Handicaps
L’industrie française dispose d’un atout incontestable. Cependant la compétitivité de cette industrie régresse, le déficit du commerce extérieur a atteint 71 ,2 milliard d’euros en 2011 et une baisse du taux de marge et de la capacité d’autofinancement des entreprises. Cette perte de compétitivité de la France signifie une perte de la compétitivité globale de son économie. Elle est donc à l’origine du chômage puisqu’environ 2 millions d’emplois industriels ont été supprimés en 30 ans et elle aréduit aussi la capacité de croissance de l’économie française. Par rapport à ses voisins notamment l’Allemagne et l’Italie, l’industrie française a atteint un seuil critique (On constate que la part de l’industrie française est passée de 18% en 2000 à, 12,5% en 2011 et se situe ainsi à la 15ème place parmi les 17 pays de la zone euros). La France perd donc des parts de marché considérables à l’exportation.
En matière de qualité et d’innovation, la France est positionnée en milieu de gamme. elle est donc très exposée à la concurrence par le prix puisque contrairement à l’Allemagne, qui se différencie par une qualité supérieure , la France n’a aucun facteur qui la différencie des autres. Mais face à la monté des pays émergents, qui bénéficient de coût unitaire qui défi toutes concurrence, l’industrie française va baisser ses marges. Cependant cette baisse va avoir un impact négatif sur leur taux d’autofinancement.

L’industrie française fait face à des faiblesses structurelles. Notamment à cause des grandes entreprises qui réalisent une part croissante de leurs activités hors de la France. Ainsi, la délocalisation est aussi une source de problèmes. Puis, des PME qui n’arrivent pas à grandir au sein de la France et les ETI sont très peu présent sur le sol français.

L’industrie française n’est pas assez solidaire et il est de même pour la solidarité territoriale.

Les flux de financement insuffisamment orientés vers le tissu industriel. En effet, les