Attendez-vous une formation de la lecture des fables et des apologues ?
Sujet : La princesse Amaside, personnage du Taureau blanc de Voltaire, souhaite entendre une fable « pour se former le cœur et l’esprit ». Et vous ? Attendez-vous une formation de la lecture des fables et des apologues ? Vous vous appuierez, pour traiter cette question, sur les textes du corpus, les œuvres étudiées pendant l’année ainsi que vos lectures personnelles.
* PROBLÉMATIQUE : La citation et la question présupposent l’efficacité de l’apologue/fable dans la formation, dans les domaines de la sagesse (esprit) et de la vertu (cœur). D’où l’importance de la leçon, de la morale dans l’apologue, conçue avant tout comme une œuvre d’éducation, d’apprentissage. MAIS le fait d’orienter vers cet aspect implique de laisser de côté l’autre aspect de l’apologue = le plaisir, le divertissement, le charme de l’histoire et les qualités du conteur à présenter une anecdote plaisante pour amener à la morale.
DONC la problématique est : N’y a-t-il pas autre chose à attendre de l’apologue/fable en dehors de la recherche de la sagesse et de la vertu (en dehors de la formation morale) ?
* PLAN : I Oui les fables/apologues sont des formes argumentatives aptes à former l’esprit et le cœur. [Il s’agira de le prouver, cad de donner les raisons de cette efficacité] II On peut cependant en attendre aussi autre chose [il s’agira de montrer l’aspect ludique de l’apologue]
* PLAN DÉTAILLÉ (Tout ce qui est titre et structure apparente disparaît dans la rédaction finale pour laisser place à des phrases rédigées et qui s’articulent logiquement). Ce qui est entre [ ] sert de précision ou d’indication et ne doit pas apparaître comme cela.
I – Apologues = petites histoires qui forment l’esprit et le cœur
1) Raisons liées à leur forme a) La nature même de la fable et de l’apologue est de présenter un récit à visée moralisatrice (ex de Ésope, Phèdre et La Fontaine qui chacun en leur temps écrivent