Au Bonheur des Dames
1. Emile Zola, écrivain naturaliste, d’ailleurs reconnu comme « le chef de file du naturalisme », nait en 1840 à Paris et meurt en 1902 à Paris.
En 1862, il entre chez Hachette puis le quitte en 1863 pour de consacrer au journalisme et à la littérature.
Ne parvenant pas à se faire élire à l’académie française, défend la célèbre « affaire Dreyfus » dans l’article intitulé « J’accuse », paru en 1898.
2. Au bonheur des dames paru en 1883 fait partie de la série Les Rougons-Macquart.
3. A. Dès le début, on nous donne beaucoup d’informations sur le lieu, l’époque et le moment ou ça se passe. On sait que cela se passe à « l’encoignure de la rue Michodière et de la rue Neuve-saint-Augustin », donc dans le IIe arrondissement de Paris. Il est huit heures au moment du récit « Huit heure sonnaient à Saint-Roch ». Le narrateur nous décrit le lieu comme un lieu magnifique, un grand magasin plein de vêtements et de grands étalages : « les étalages éclataient en note vive ». Il fait même une comparaison entre le magasin et une ruche, on pourrait d’ailleurs dire que c’est aussi une personnification. On voit que c’est un riche magasin : il possède beaucoup d’employés « où le personnel arrivais à peine ». Puis, à travers le regard de Denise, pour donner au lecteur une impression de réel, on décrit la forme du magasin, son apparence « chargés de dorures », on nous indique le nom de celui-ci « Au bonheur des dames ».
B. 1. Lors de sa situation initiale, Denise est effarée, fatiguée du long voyage qu’elle vient de faire, elle est accompagnée de ses deux frères et tous deux sont dans la même situation qu’elle. On apprend progressivement qu’elle est plutôt pauvre et qu’elle vient de perdre son père. 2. Ce grand magasin provoque chez elle de l’émotion « […] lui gonflait le cœur, la retenais, émue, intéressée et oublieuse du reste. » 3. Elle prend la décision de se faire embaucher dans le magasin.
C. Il est désigné comme une «