Une jeune artiste peintre bosniaque, Ajla, retrouve son petit ami, Daniel, dans une boîte de nuit. Un attentat à la bombe survient semant le chaos et la mort autour d’eux. Quelques temps plus tard ils se retrouvent, mais entre-temps, la guerre a éclaté. Ajla, musulmane, se retrouve ainsi prisonnière d’un camp que Daniel, capitaine de l’armée serbe, dirige. Alors que ses codétenues sont maltraitées par les soldats serbes, elle est prise sous sa protection.
D’abord, alors que la guerre fait rage en Bosnie, Danijel et Ajla se retrouvent dans des camps opposés malgré ce qu’ils ont vécu. Et pourtant, avant le conflit, l’un et l’autre partageaient d’autres sentiments. C’était une autre vie, avant la barbarie, avant que cet affrontement brutal ne prenne leur futur en otage. A nouveau face à face dans cet épouvantable contexte, leur relation devient complexe, incertaine.
Ensuite, on peut voir une liste des atrocités commises dans ce film incluant les détentions dans les camps, l’attaque contre un convoi de la Croix Rouge, l’expulsion des personnes de leurs logements et la prise de leurs appartements, la tuerie au hasard des passants, l’exécution massive, la projection d’un bébé par la fenêtre d’un immeuble et bien d’autres encore le tout insupportable, inadmissible.
De plus cette abominable histoire décrit l’atroce sort de femmes musulmanes internées dans un camp serbe où elles sont battues, violées et humiliées, où certaines vielles femmes sont forcées à se déshabiller pour amuser les soldats. Les femmes sont traitées comme de vulgaires objets de plaisir et de distraction.
En effet, ce film, “Au Pays du Sang et du Miel”, vise la violence dont les femmes furent victimes dans la récente et sanglante guerre ‘‘Bosnie-Serbie-Croatie’’ de 1992-1995. Cette dernière aurait fait l’énorme chiffre de quelques 100.000 victimes, dont plus de 20.000 Musulmanes violées.
En somme, sans happy end et comportant des scènes et des situations très fortes, ‘‘Au pays du sang et du miel’’