Aube arthur rimbaud
I - Le silence, pas de mouvement (l.1 à 3).
1ère phrase = conclusion du rêve. 1er sens d’embrasser = prendre dans ses bras. C’est une sorte de cri de victoire après l’exploit du poète.
- Le récit commence à la l.2. La vision du poète s’ouvre à une vie somptueuse : « palais », « pierreries », mais « morte ».
- On sent un calme et un silence omniprésents dans le poème :
• sons : beaucoup de « é », de « ié » -> sons qui se répondent, en écho • rythme calme • pas de mouvement (« rien ne bougeait », l.2). II - L’éveil du jour et des animaux par l’auteur (l.3 à 9).
L’auteur est acteur -> c’est lui qui va éveiller (l.3) les choses et qui fait partir la nuit.
- « Haleines vives et tièdes » = animaux / « pierreries » = rosée ou yeux des animaux / « ailes » = oiseaux ou ailes de la Nuit qui s’en va -> métonymies : ailes, haleines.
- « Frais et blêmes éclats » = lumière qui se lève et qui se voit à travers les arbres (« frais » car il fait froid à l’aube). C’est un oxymore: « blêmes éclats ».
-> Tout dans la nature correspond -> seul le poète comprend ces synesthésies.
- Le poète comprend ainsi par exemple le ‘langage des fleurs’ : « une fleur qui me dit son nom ». Il parle aussi avec les animaux («coq» à qui il dit que l’aube arrive = contraire).
- Cascade = chevelure de la déesse (personnification avec « s’échevela » qui se dit pour quelqu’un) / «cime argentée» = lumière qu’elle amène avec elle. III - La course après le jour (l.10 à 13).
C’est le début de la poursuite après l’aube.
- Saisir la déesse = créer le jour (c’est son rêve).
- « Voiles » = chaque minute que le jour gagne sur la nuit. Il lève ces voiles de la nuit.
- Bribes de phrases, sans verbes principaux -> morceaux marquants du rêve.