Aube - rimbaud (lecture analytique)
Intro.
-Poète français
-2e moitié XIXe
-Ecrit ses premiers poèmes à 15 ans
-Prose
-Idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires
-Œuvre brève mais très dense (Les Illuminations, Une saison en enfer)
-Le poète doit être « voyant », il faut « être absolument moderne »
-Poème Aube : Définit le rôle du poète
I. Un poème en prose qui raconte un rêve
1. Structure
*Utilisation de la 1e personne (x10) : Omniprésence du moi dans le récit
*Focalisation interne : Dans le rêve de l’enfant jusqu’à son réveil, monde vu et raconté par lui
*2 octosyllabes encadrant 2 strophes irrégulières et sans rimes :
Parallèle entre début et fin :
-Ligne 1 : « J’ai embrassé », passé composé : Action passée
-Strophes : Imparfait description : Raconte action passée
-Ligne finale : « il était » : Rêve achevé, imparfait fin de l’action
Opposition // « aube » et « midi »
2. Cadre temporel
Moment du réveil de la Nature :
*Passage de l’obscurité à la lumière
-Levée du jour
Poète, réveille Nature par étapes :
-« Rien ne bougeait encore au front des palais »
Labiales → Bruit sourd, feutrage
-« J’ai marché » → IL se lève, le jour se lève (subjectivité)
-Elevation, transcendance, « route », « les cils se lèvent », « la cascade », « cime », « clocher »
*Sonorités et rythmes évoluent en conséquences
-Poète « en courant » → Accélération du levé du jour
-Vbs d’action : « bougeait », « agitant », « levant » → Participe présent, action EN COURS
-Chute de « l’Aube et l’enfant » → Symbolise la fin de l’aube, du matin
-Se réveille à midi
3. Cadres spatial
*Univers naturel
-Champ lexical de la Nature
-« Camps d’ombres » → Militaire, opposition ombre/lumière
-« Pierreries regardèrent » → rosée
-« Les cils se levèrent sans bruit » → Brouillard, ombre, nuit ?
*Univers urbain
-CL de la ville
*Univers onirique
-Univers insolite du rêve
-« réveil » → Prouve qu’il s’agit d’un rêve
-Métaphore de l’aube en déesse
*Transcendance