Aucun
Les anomalies du comportement observées, l’hyperactivité et l’effet locomoteur évoqués dans les avis précédents constituent des signaux d’alerte de neurotoxicité dont la portée nécessite d’être prise en considération. Les biais méthodologiques de l’expérimentation, avancés par le pétitionnaire n’occultent pas pour autant les effets observés (automutilation notamment).
Considérant les effets délétères recueillis chez l’Homme :
Il est à noter que la boisson combine plusieurs agents susceptibles de générer des troubles neuropsychiques : caféine, taurine (qui a été associée aux crises psychotiques par Fekkes et al. (1994)), inositol (Atack, 1996).
En dépit de l’interdiction de commercialisation en France, des informations ont été recueillies par les Centres antipoison et de toxicovigilance (CAPTV) français, concernant des notificationsdocumentées montrant une relation établie avec la consommation de la boisson chez 9 sujets. La symptomatologie présentée par ces sujets était : agitation, tachycardie et troubles digestifs. Ces observations sont à rapprocher des données expérimentales signalées plus haut. Ces signalements ne donnent que des informations sur les effets aigus du produit, les risques à long terme ne pouvant être évalués que par l'examen de données expérimentales.
L’observation d’un cas signale l’induction d’un état maniaque associé à la consommation de la boisson (Machado-Vieira et al., 2001).
Des risques liés à la consommation d’une boisson présentée comme « énergisante » additionnée de substances autres qu'additifs technologiques : taurine, D-glucuronolactone, inositol, vitamines B2, B3, B5, B6 et B12.
Par courrier reçu le 11 août 2006, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a été saisie le 10 août 2006 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes d'une demande d'évaluation des risques liés à la consommation d’une boisson présentée comme « énergisante » additionnée