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Dans le premier extrait, la mort de Germaine est une mort que l'on pourrait qualifier de misérable et sombre car cette femme est « alcoolique », pauvre et sans cesse affamée « mourrait [..] de faim ».
[...] Enfin, personne ne parait peiné de sa mort un matin, comme ça sentait mauvais dans le corridor La société entière reste indifférente à son malheur et même, elle s'en amuse on avait parié qu'elle ne mangerait pas quelque chose de dégouttant, et elle l'avait mangé pour gagner dix sous Le narrateur la qualifie arbitrairement d'idiote car elle ne songeait seulement pas à [ ] en finir sous-entendu qu'elle se suicide. Et le seul regret qui est exprimé à travers le texte est que sa mort n'aie pas été plus rapide. Ce détachement aveugle est accentué par le point de vue externe qui est ici adopté. Dans le deuxième passage, Malone meurt de maladie. [...]
[...] Et lorsque Malone dit : plus rien nous devinons sa mort. Plus rien pouvant suggérer qu'il n'y a plus rien après la mort, si ce n'est la paix intérieure. Et enfin dans le troisième texte, la mort d'Ariane d'Albert Cohen est une mort préméditée, car Ariane et Solal s'empoisonnent à l’éther. De plus, c'est une mort par amour : le couple est désespéré car leur amour l'un pour l'autre est de moins en moins ardent, et il choisissent de s’empoisonner.