Audit fiancier et comptable
L’audit, suivant sa nature, est bien une approche des risques et des éléments permettant leur maîtrise qui se conclut par un avis sur la probabilité de défaillance d’une organisation et de son fonctionnement. Ainsi, les travaux d’audit doivent obligatoirement se focaliser sur les aspects les plus sensibles de l’entreprise où ce qu’on appelle les zones de risques de l’entreprise ; ils sont de l’ordre de trois :
- Les risques de l’entreprise : liés à la situation économique et financière de l’entreprise ; on retient comme exemples à ce niveau : la situation économique du secteur d’activité, nature des produits vendus et les modifications de structures matérielles.
- Les risques de gestion qui sont liés à l’organisation générale de l’entreprise. On cite l’absence des procédures et définitions des fonctions régulièrement mises à jour, l’absence de l’audit interne et la défaillance de la GRH.
- Les risques comptables liés à l’organisation et la gestion comptables ; Les facteurs du risque dans ce sens peuvent être : la défaillance du système de contrôle comptable dans sa conception ou dans son fonctionnement, complexité du traitement des opérations comptables et les problèmes d’évaluation
D’une autre part, la détermination d’un seuil de signification[1] est indispensable à l’auditeur financier pour qu’il se concentre dans ses travaux sur les aspects les plus importants et qu’il apprécie si les erreurs et défaillances détectées sont de nature à remettre en cause la certification et s’il convient de demander à la société de corriger ses états financiers.
Enfin, l’auditeur financier est tenu à une obligation de moyens et non de résultat ; il ne lui est pas demandé d’avoir une certitude absolue sur les comptes mais d’avoir une assurance raisonnable qu’il n’existe pas d’erreurs significatives dans les comptes
L’approche conceptuelle de l’audit financier vise à