Auguste
Auguste Comte aura une influence considérable sur les idées de son époque concernant la santé et la maladie. Il sera par exemple à l'origine d'une thèse sur la normalité que Claude Bernard développera, mais le sujet qui nous intéresse aujourd’hui est le mouvement qu’il lança au XIXe siècle : le positivisme.
Le positivisme est un mouvement de pensée lancé au XIXe siècle par Auguste Comte. Pour ce dernier l'importance accordée aux faits, qui caractérise le positivisme, marque le troisième stade de développement de la pensée, le premier stade étant l'âge du sacré dans les sociétés archaïques, le second étant l'âge métaphysique. (Ce troisième stade coïncide avec la Grèce classique).
L'approche scientifique permet de dévoiler le réel et de décrire les lois de la nature en vue d'une destination pratique, utile, pour l'action, par opposition à la connaissance pour la connaissance. Auguste Comte réalise un classement des différentes sciences et considère qu'il reste encore une science positive à fonder, la plus importante car elle a pour objet les faits humains et doit permettre le progrès de la société. Il la baptise "sociologie". Auguste Comte détermine et hiérarchise ainsi six sciences fondamentales, chacune d'entre elles dépendant, pour son développement, de celle qui la précède ; les mathématiques, l'astronomie, la physique, la chimie, la biologie et la sociologie. Elles constituent le système général de connaissance que son "cours de philosophie positive" tente de coordonner. La philosophie a pour but d'unifier la connaissance et d'en faire la synthèse face à la dispersion des disciplines qui constitue un danger pour la science.
Le positivisme est le système philosophique fondé par Auguste Comte (1798-1857) qui considère que l'homme ne peut atteindre les choses en elle-même (leur être, leur essence) et que seuls les faits expérimentés ont une valeur universelle. Il a pour but de codifier les connaissances dites