Aurelien
II/ Une anti-rencontre amoureuse
A/ Une non rencontre
-Le regard: premier contact qui est l'origine de l'amour.
- Aurélien "l'avait mal regardée": l'amour na donc pas eu lieu, c'est même l'effet contraire qui a eu lieu: le mépris est très palpable.
-Ironie: "les cheveux coupés: ça demande des soins constants"
-"Irritation", "l'irritait": des impressions péjoratives.
B/ L'évolution de l'amour, la beauté du désagréable.Un jugement dépréciatif
-D'abord le personnage de Bérénice est saisi de l'extérieur, par ses vêtements, ses cheveux. La caractérisation est banale, peu valorisante.
Celle-ci devient aussi négative comme en témoigne le vocabulaire péjoratif : « franchement laide » « cheveux ternes, mal tenus ».
De la rencontre naît donc d'abord une impression désagréable : vocabulaire de l'irritation : « ennui, irritation, irriter ».
L'intérêt semble naître du désintérêt lui-même ; plus le personnage est perçu comme effacé (« plutôt petite » « pâle » « une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes » « ternes »), plus Aurélien semble être marqué par elle : l'obsession apparaît avec la mention du verbe « repenser » et la gradation « remettre en tête » « hanter » « obséder ». Les pronoms de la troisième personne sont omniprésents. Des nombreux indices suggèrent l'amour entre Aurélien et Bérénice: "La première fois qu'Aurélien vit Bérénice"= il y a donc une deuxième fois où Aurélien voit Bérénice, "..., il la trouva franchement laide"= le deuxième regard permet supposer qu'il créera des impressions