Auto-portrait robot

biographie de l’auteur :

Arman Fernandez (1928-2005). Après son baccalauréat, Arman étudie à l’école des Arts Décoratifs de Nice, puis l’histoire de l’art à l’école du Louvre.C'est un artiste franco-américain, peintre, sculpteur et plasticien
En 1960, il devient l’un des membres fondateur du groupe des Nouveaux Réalistes qui offrent de nouvelles approches perspectives du réel. Arman s’est intéressé au recyclage d’objets du quotidien curieusement mélangés. Il a découpé, empilé, entassé, transformé et assemblé des ordures ménagères, des instruments de musique, des objets, des photos d’amis ou de sa famille… A Beyrouth (Liban), il a même accumulé dans un énorme bloc de béton, des chars militaires pour en faire un énorme monument de la paix. Toute sa vie, il fut aussi un collectionneur passionné d’objets usuels : montres, armes, stylos, et objets africains pour lesquels il était un spécialiste reconnu.

ARMAN réalisa son autoportrait à la suite d’une commande pour une exposition, à cette occasion il dit : « Ce n’est pas moi qui devrait faire mon portrait, il devrait être fait par quelqu’un d’autre ».
L’autoportrait-robot fait partie d’une série de « portrait-robot ». Plutôt que de donner à voir le visage de la personne, ARMAN choisit de montrer sa personnalité grâce à des objets.

Détails de l'oeuvre :

C'est un amas d’objets ou fragments regroupés dans une boîte en plexiglas.
L’orientation de l’œuvre : Elle est verticale et reprend donc l’orientation traditionnelle des portraits.
Comment interpréter ces objets ?
Les pinceaux et la palette = évocation du métier Il s’agit d’un portrait du peintre
Le violon, les livres et le fragment d’appareil photo = évocation des autres arts
Le masque de plongée, la raquette de ping-pong et l’arc = évocation des loisirs de l’artiste
La présentation et la représentation de masques africains = l’une de ses références culturelles

Conclusion :

Cette œuvre présente un certain réalisme dans la mesure