Autoclave
Dans les Laboratoires de microbiologie, les équipements doivent être à priori désinfectés/stérilisés avant leur utilisation. Ceci fait recours à du matériel convenable tel que l’autoclave qui permet une bonne stérilisation. Cette dernière comporte une chaîne de processus conduisant à la stérilité du matériel traité, définie par l’absence de micro-organismes viables sur ce matériel. Le but de la stérilisation d’un objet est donc la destruction ou l’inactivation irréversible de tous les microorganismes présents dans ou sur cet objet. FABER Chantal et al, (2006)
I-DEFINITION ET HISTORIQUE 1-Définition
Un autoclave est un récipient à parois épaisses et à fermeture hermétique conçu pour réaliser sous pression (de quelques bars) soit une réaction industrielle, soit la cuisson ou la stérilisation à la vapeur du matériel de laboratoire. Pour qu'un matériel soit considéré comme stérile, la probabilité théorique d'isoler un germe doit être inférieure à 1 %. C'est le niveau d'assurance de stérilité (NAS) réglementé par la norme EN 556. 2-Historique Le principe de l'autoclave a été inventé par Denis Papin en 1679. Le 9 avril 1820 Pierre-Alexandre Lemare dépose un brevet sur la « marmite autoclave » qui sera améliorée par Nicolas Appert. Son successeur et continuateur, Raymond Chevallier-Appert, brevette le 28 décembre 1852 la pratique de stérilisation sous le titre « autoclave avec manomètre spécial », ancêtre du stérilisateur actuel à vapeur. En 1879 Charles Chamberland améliore le procédé à des fins médicales.
II-Principe de stérilisation
Un autoclave permet de réaliser des réactions sous pression, telles que des hydrogénations, polymérisations, etc. Les autoclaves de chimie ou de recherche permettent de travailler à des pressions jusqu'à 1200 bars et des températures environnantes 200 °C pour la destruction des microorganismes thermophiles. Les agents stérilisants sont la vapeur d'eau saturée sous pression ou l'eau surchauffée. La chaleur