Arrivée à la fin de ces trois années de formation, je commence à entrevoir le début d’une future carrière professionnelle d’assistante de service social. A la croisée des chemins, il me paraît intéressant de faire un retour sur ces années, qui ont été marquées par un rythme dense et riche composé d’apprentissages et de rencontres. Lors de notre première réunion de rentrée à l’IRTS, le directeur nous a dit que ces trois années allaient être « une déconstruction suivi d’une construction ». Ces propos m’ont d’abord fait peur. Changer moi, mais pourquoi ? J’étais effrayé à l’idée de perdre mes repères et mon authenticité. Pour comprendre tout ce qui s’est passé durant ces trois ans pour moi, je dois d’abord revenir sur l’origine de mes motivations, et de ce choix professionnel.

Une orientation en plusieurs temps

Intéressé par l’étude de l’homme, des groupes et des comportements humains, j’ai décidé d’entreprendre des études de Sociologie après le lycée, sans trop savoir ce que je souhaitais faire plus tard. Petit à petit, je me suis intéressée aux sujets traitant de la norme, de la construction identitaire et des solidarités... De plus en plus animée par l’envie d’être au service de ces politiques sociales, en tant qu’actrice de la scène sociale, j’ai décidé de m’engager en passant le concours d’entrée à la formation d’assistant de service social. Depuis l’enfance venir en aide aux autres, les accompagner vers un mieux être sont important pour moi. J’ai d’ailleurs toujours voulu m’engager dans des actions sociales et humanitaires, pas que j’ai d’ailleurs franchis récemment. En effet, l’assistant de service social est pour moi avant tout un être de créativité et d’engagement.
Des rencontres vers la construction d’une identité professionnelle

Septembre 2012 marque le commencement d’une nouvelle vie, d’une aventure menant tout droit à la profession d’assistant de service social. Je ne vais pas là développer chacune des étapes du chemin déjà parcouru, mais plutôt