Autonomie du droit
Le principe de l'autonomie de la volonté est critique pour deux raisons:
En voulant faire de la volonté une chose supérieure à la loi, on méconnait le principe de la hiérarchie des normes.
D'autre part, ce principe peut porter atteinte au principe de l'équité (une partie forte peut imposer ses conditions à une partie plus faible, comme le professionnel au particulier).
Le principe de l'autonomie de la volonté tend à décliner du fait de l'évolution de la jurisprudence. En effet, le juge a tendance à interpréter les contrats dans un sens plus juste que celui prévu par les parties elles- mêmes du fait de la hausse de la protection de la partie faible au contrat. On constate un affaiblissement de la liberté contractuelle car il en existe des atteintes. Parfois, la loi impose la formation de certains contrats (on ne peut pas rouler avec un véhicule sur la voie publique sans avoir contracté un contrat d'assurance routière) ou même le cocontractant (le locataire de notre bien immobilier est légalement le premier acheteur potentiel lors de la vente du bien). Ce déclin provient aussi de l'imposition de certaines clauses, de la disparition d'autres dîtes "abusives" et d'un formalisme de plus en plus imposé par le législateur.
On observe également un déclin de la force obligatoire du contrat. Le juge peut, dans tous les contrats, se réserver le droit de modifier certaines clauses rendant le contrat déséquilibré (ex.: Octroi d'un délai de paiement au débiteur, Révision à la baisse de la clause pénale), notamment dans les contrats entre particuliers et