Avantages travail coopératif
Markoczy (2001) identifie sept catégories de motivation susceptibles d’expliquer les comportements vis à vis de la coopération : l’altruisme, l’élitisme, le désir de se fondre dans la masse, la justice, l’envie, la peur, la comparaison sociale des gains. L’altruisme : Peut se définir comme étant "la recherche d’un individu de maximiser le gain ou le bien être de son partenaire dans une relation de coopération (...) Elle représente un acte purement désintéressé". L’altruisme émerge "non seulement dans des situations variées de la vie courante" mais aussi "dans des situations très simples où la rationalité économique au sens stricte du terme (maximisation des gains) devrait l’emporter sans difficulté".
Les individus se montrent généralement plus altruistes "lorsque leurs dons sont utilisés à des fins explicites"."L’altruisme est généralement positivement corrélé avec la confiance envers les autres". Enfin l’altruisme n’est pas conditionné par l’espérance d’un comportement coopératif des autres. L’élitisme : Peut se définir comme étant "le désir d’un individu (...) de vouloir "faire la différence".
"Ces individus sont ceux qui veulent pouvoir se dire un jour que, sans leur apport, rien ne se serait réalisé. On doit ici faire une distinction entre efficacité et élitisme : en effet, un individu efficace se dira toujours "je veux participer parce que je peux faire la différence".
A l’instar de l’altruisme, cette motivation n’est pas conditionnée par l’espérance d’un comportement coopératif des autres". Le désir de se fondre dans la masse : Une part de la motivation à coopérer réside dans le désir de se fondre dans la masse, pour faire comme les autres, pour s’identifier au groupe ou pour apporter sa contribution, même s’il s’agit d’une goutte d’eau. La justice : Peut "s’envisager comme une recherche continue d’atteindre l’équité à la fois en ce qui