avenir de Schengen
L’espace Schengen représente un espace de libre circulation des personnes entre les Etats signataires de l’accord de Schengen. Il a été mis en vigueur le 26 mars 1995 et regroupe aujourd’hui 26 Etats :
22 pays de l’Union européenne. En effet, la Bulgarie, la Roumanie, Chypre et la Croatie n’y participent pas encore. De plus, L’Irlande et la Grande-Bretagne, quant à elles, bénéficient d’un statut particulier et ne participent qu’à une partie des dispositions Schengen (aide à la coopération policière)
4 États associés, non membres de l’UE qui sont Norvège, Islande, Suisse et Liechtenstein.
L’espace Schengen implique qu’une fois entrée dans un des Etats membres, un individu de quelque nationalité qu’il soit puisse entrer dans un autre pays librement et sans contrôle d’identité.
Aujourd’hui, une remise en question de l’espace Schengen se pose suite à la crise des migrants et à l’augmentation d’actes terroristes ces dernières années. L’UE est confrontée à un de ces plus gros tests mais semble impuissante pour répondre aux problèmes posés. Alors que l’Allemagne se disait prêt à accueillir les migrants, le dimanche 13 septembre, la chancelière allemande Angela Merkel, a annoncé le rétablissement du contrôle d’identité entre l’Allemagne et l’Autriche. Une close dans les accords de Schengen permet en effet de rétablir ses frontières mais pour une durée déterminée. Hors, d’autres pays ont suivis l’exemple de l’Allemagne et aucune date de réouverture des frontières n’a été prévu. S’ajoute à ce problème de migrants, celui des terroristes circulant librement dans cet espace Schengen. Il faut comprendre qu’une remise en cause de Schengen revient à mettre en cause l’UE car c’est l’un des piliers les plus importants de de cette UE. Quel est donc l’avenir de Schengen ?
I. Les réformes nécessaires pour la conservation de Schengen
En temps normal, l’espace Schengen est pratique car il permet aux travailleurs frontaliers de traverser les Etats membres