Aveu de phèdre à hyppolyte acte ii scène 5
Phèdre, femme de Thésée est amoureuse d’Hyppolyte qui a un amour interdit pour Aricie. Nous allons étudier la tirade de Phèdre dans l’acte II scène 5. Avant cet extrait, Phèdre a avoué à Oenone phson amour pour Hyppolyte. Oenone lui a conseillé d’avouer son amour, car Thésée était mort. Phèdre dans cet acte, est venue voir Hyppolyte pour parler de son fils.
Cet extrait est important car cela va avoir des conséquences sur la suite. C’est un point de non retour.. A la scène 6, Hyppolyte fait part de son malaise à son confident. Phèdre voudra se suicider en apprenant que Thésée revient et Oenone lui conseillera d’accuser Hyppolyte pour sauver son honneur.
Nous pouvons nous demander par quels moyens Racine fait ressortir le côté tragique du personnage dans cette tirade.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
En premier, nous aborderons l’aspect violent de l’amour de Phèdre, puis nous verrons que cet amour est soumis à une passion fatale. Enfin, la haine est un autre visage de l’amour dans le cœur de Phèdre.
- Racine emploie le champ lexical de la violence
Le passage commence avec une apostrophe «Ah ! cruel » . La poésie change au niveau de l’énonciation, elle tutoie Hippolyte, alors qu’avant elle le vouvoyait. « tu m’as trop entendue ». L’idée de cruauté qui évoque la violence, revient au v12 « gloire cruelle ». A partir de là, elle va faire un aveu libérateur. elle se laisse emporter par sa passion, elle a un dérèglement passager du comportement. : qui est introduit par un présent d’énonciation v3 « connais donc Phèdre et toute sa fureur ». - Il y a une double violence
Elle utilise l’impératif dans une violence morale quand elle lui demande d’agir vite